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Les tablespaces sont divisés en unités logiques de stockage appelées
segments. Le segment est la représentation réelle du stockage d'un objet
(table, index ou "cluster"). Les segments sont de plusieurs types :
- les segments de données : utilisés par les tables et les "clusters".
- les segments d'index : utilisés par les index sur les tables et les
"clusters".
- les segments d'annulation : utilisés par les "rollback segments" pour
la réalisation du concept de transaction. Les données en cours de
modification, suite à l'ouverture d'une transaction, sont copiées sur ces
segments, et en cas d'erreur on peut annuler la transaction en restituant
les données initiales. A la création de la BD, un "rollback segment"
appelé SYSTEM est généré sur le "tablespace" SYSTEM. Dans la BD TOGA,
ce segment est réservé pour le DD, et deux autres segments d'annulation ont
été créés sur un "tablespace" particulier (ROLLB) pour gérer les
transactions de la BD.
- les segments temporaires : utilisés par les tables temporaires pour
les requêtes SQL ne pouvant pas être effectuées en mémoire.
- le segment de démarrage : utilisé par le segment de "bootstrap" à
la création et à l'ouverture de la BD.
Le segment est défini pour un tablespace donné. Il est composé d'un
ensemble d'extensions appelées "extents". Le premier "extent" d'un segment
s'appelle "init" et les suivants "next". Chaque "extent" est un ensemble
de blocs Oracle contigus. "L'extent" correspond à une réservation
d'espace effective dans le "tablespace".
Le bloc est le plus petit élément que peut gérer le SGBD Oracle. Sa
taille est fixée lors de la création de la BD. Dans le cas de la BD TOGA
cette taille est de 4096 octets. Chaque bloc est constitué d'une
entête et d'une zone de remplissage pour les données. On ne peut modifier
la taille des blocs qu'à la création et ceci dans un souci d'optimisation.
La taille du bloc Oracle n'est pas représentative de la taille du bloc au
niveau du système d'exploitation.
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Catherine PIRIOU
2000-12-01