Le CNRM est une unité de recherche de Météo-France et du CNRS consacrée à l'étude des processus qui déterminent le temps et le climat.

Publications

Dernières publications

Krampe D, Kauker F, Dumont M, Herber A, 2023 : Snow and meteorological conditions at Villum Research Station, Northeast Greenland : on the adequacy of using atmospheric reanalysis for detailed snow simulations Frontiers in Earth Science Volume11 https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/feart.2023.1053918

Marécal, V., Voisin-Plessis, R., Roberts, T. J., Aiuppa, A., Narivelo, H., Hamer, P. D., Josse, B., Guth, J., Surl, L., and Grellier, L. : Halogen chemistry in volcanic plumes : a 1D framework based on MOCAGE 1D (version R1.18.1) preparing 3D global chemistry modelling, Geosci. Model Dev., 16, 2873–2898, https://doi.org/10.5194/gmd-16-2873-2023, 2023. .

Roussel M-L, E Bazile and al, 2023 : Assessing the simulation of snowfall at Dumont d’Urville, Antarctica, during the YOPP-SH special observing campaign.

https://doi.org/10.1002/qj.4463 .

A la une

  • Roland Séférian Médaille de bronze du CNRS 2023

    Modélisation du système Terre pour la compréhension du climat.

    Roland Séférian est Chercheur Météo-France au Centre national de recherches météorologiques (CNRM) et l’un des meilleurs spécialistes en sciences du climat actuel.

    Ses recherches portent sur l’étude du système climatique et du cycle du carbone avec une attention particulière sur le cycle du carbone océanique. Il est l’un des principaux contributeurs au développement du modèle système Terre du CNRM pour lequel il a développé une représentation numérique du cycle du carbone global. Son travail a contribué à permettre au CNRM de participer au meilleur niveau à l’exercice international de simulations climatiques CMIP6 en amont du 6e rapport du GIEC et de contribuer aux bilans annuels des émissions de CO2 du Global Carbon Project. Roland Séférian s’est aussi fortement impliqué dans la quantification des budgets carbone restants ou de l’inertie climatique pour des émissions nulles de CO2. Il a participé en tant qu’auteur au rapport spécial 1,5°C du GIEC de 2018. Depuis 2021, le chercheur coordonne le projet H2020 ESM2025 qui vise à développer une nouvelle génération de modèles climatiques pour mieux éclairer les décisions sur l’atténuation et (...)

  • Actualités

  • Le réchauffement climatique en France s’annonce pire que prévu

    En adaptant à la France la méthode utilisée par le Giec pour estimer le réchauffement planétaire, des scientifiques viennent de revoir à la hausse les températures qui attendent l’Hexagone. D’ici 2100, cette augmentation serait de 3,8 °C par rapport au début du XXᵉ siècle, et ce dans un scénario d’émissions modérées de gaz à effet de serre.

    L’optimisme climatique n’est pas de mise ces jours-ci. Le réchauffement climatique au cours du XXIe siècle en France pourrait être 50 % plus intense que ce que l’on pensait. C’est le résultat de nouvelles projections sur le climat futur qui viennent d’être réalisées par une équipe du CNRS, de Météo France et du Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique1. Si les tendances actuelles d’émissions de carbone se maintiennent, la température moyenne de l’Hexagone sera 3,8 °C supérieure à celle du début du XXe siècle. Un chiffre qui pose d’immenses défis d’adaptation et qui promet des changements sévères dans l’agriculture et les écosystèmes français.

    Pour arriver à ce résultat, le plus robuste dont nous disposons à ce jour, les chercheurs ont employé une méthodologie nouvelle. Développée par cette même équipe, elle a été utilisée par le Groupe d’experts (...)